CHRONIQUES DE BIG BROTHER. Des vaccins sans aiguilles mais par des ultrasons, bientôt vous vous ferez inoculer des maladies sans le savoir
Pour beaucoup de personnes, la simple vue d’une seringue et d’une aiguille suffit à générer de la panique et du stress. Pour remédier à ce problème, un doctorant de l’université Flinders en Australie vient de mettre au point un système utilisant des ultrasons pour administrer des vaccins, mais aussi d’autres médicaments, sans douleur à travers la peau et sans aiguilles !
La vaccination sans aiguilles
Cette nouvelle technologie de vaccination utilisant des ultrasons vient d’être mise au point par Darcy Dunn-Lawless. Actuellement doctorant à l’université d’Oxford en Angleterre, il vient maintenant de mettre au point un ingénieux système permettant de vacciner des patients, mais aussi d’administrer certains médicaments sans aiguilles et sans douleur à travers la peau.
Cette nouvelle technologie permettant d’administrer des vaccins et des médicaments à travers la peau sans aiguilles et sans douleur fait appel aux ultrasons et au phénomène de cavitation qui en découle. Des ultrasons sont générés dans un liquide. En effet, sous l’effet des ultrasons, des microbulles se forment. Soumises aux ultrasons, ces bulles vont se mettre à croître jusqu’à atteindre une taille maximum. Elles vont alors imploser et restituer l’énergie qu’elles contiennent sous la forme d’une onde de choc et d’un dégagement de chaleur.
Cette nouvelle méthode n’en est encore qu’aux premiers essais. Lors des premiers tests réalisés sur des souris, l’équipe de Darcy Dunn-Lawless s’est rendu compte qu’elle délivrait près de 700 fois moins de molécules de vaccins que par l’injection classique.
Cette méthode d’injection par ultrasons nécessite encore pas mal de travail avant de pouvoir être appliquée aux humains. Mais toujours est-il que bientôt, vous passerez dans une pièce qui, sans le savoir, est soumise à des ultrasons, et vous vous ferez inoculer une maladie ! Car vacciner c’est dans le coeur des choses inoculer une maladie X ou Y, pour favoriser un développement d’anticorps ensuite contre cette maladie.