Le cinéma d’action pur est mort !

Prologue         le film d’’action a eu son heure de gloire durant la décennie 1985-1995, il est aujourd’’hui mort. Des stars, voire des « héros » apparurent sous les traits de Schwarzenegger, Stallone, Van Damme, Seagal puis Bruce Willis. Tous ont fait leur temps, de plus en plus âgés, ils finirent par ne plus coller à la réalité de leurs personnages, et pour certains d’’entre eux le recyclage dans un autre genre cinématographique ne fut pas payant. Au-delà de ces cinq « action heros », c’’est le film d’’action dans son ensemble qui s’’est essoufflé, avec des problèmes de « déjà vu », « déjà fait » au plan des cascades ou des bastons, et avec ce besoin vital pour plaire au public, de mélanger ce genre dans d’’autres devenus plus vendeurs (polar/thriller/aventure/SF). Et il est tout à fait logique que les plus gros succès du cinéma d’’action ne soient en réalité que des hybrides entre action et un autre genre (Terminator 2 est de la SF d’anticipation et d’action, la saga « Lethal weapon » est du polar d’action…). Place à une radioscopie du film d’action de la grande époque !

Aux origines du film d’’action… (dès 1971)

Inspirés de ce qui se faisait de mieux en matière de films « coup de poing » (Bruce Lee), le cinéma américain démarre modestement dans le genre action avec Chuck Norris, au début des années 70. Second rôle dans La Fureur du dragon (1971) et Opération Dragon (1972), dans lesquels il subit la fureur du grand Bruce Lee, Chuck Norris passe pour un ambassadeur américain du cinéma d’action « made in Asia ». Sa carrière américaine met du temps à décoller : il faut attendre 1982 et L’’exécuteur de Hong-Kong pour qu’’il fasse parler le poing dans les salles obscures US. S’’ensuivra une avalanche de films « coups de poing », dans lesquels Norris passera progressivement de l’’usage des poings au port de l’’arme lourde, pour « mieux » expédier outre-tombe des malfrats. Pour illustrer cela, une filmographie sélective peut être donnée : Œil pour œil (Steve Carver -1983-) ; Sale temps pour un flic (Andrew Davis -1985-) ; Invasion USA (Joseph Zito -1986-) ou encore la série des Delta Force (Menahem Golan pour le 1er -1986- / Aaron Norris pour le 2ème -1990-). Si Chuck Norris est le premier « action heros » du cinéma américain …il déchante vite, à l’’orée à peine des années 90 ! On peut même aller jusqu’à dire qu’il est maintenu sous perfusion par son frère Aaron Norris …pour résister jusqu’’au début de ces années 90 (Aaron et Chuck Norris produisent à deux la série Walker Texas Ranger début 2000). Son style fera tout de même des émules, concourant indirectement à faire éclore un sous-genre dans le cinéma d’action : le « action heros ». Chuck Norris est acteur de l’’essor du film d’’action, mais en sera la toute première victime : il sera catalogué et ne parviendra à se recycler qu’’au début des années 2000, avec la série Texas Walker Ranger. Encore que cette série soit orientée « bastonnades ».

1982-1987 : le duel Stallone-Schwarzenegger !

Sly était établi dans le milieu hollywoodien avant même que Schwarzy ne se fasse connaître avec Terminator (1984),. En 1976, 1979 et 1982 il avait fait parler de lui sur le ring, en endossant le rôle de Rocky Balboa dans Rocky 1, 2 et 3. En 1982 il joue John Rambo, un ancien du Viêtnam. Avec Rambo et Terminator le cinéma d’’action américain crée une brèche dans laquelle s’’engouffreront d’’autres films : la brèche de l’’ultra-violence ! Paradoxalement ce sont ces deux acteurs qui s’’y engouffreront…. Sly enchaîne Rambo 2 puis Cobra, en 1985 et 1986, tandis que Schwarzy campe le rôle d’’un ancien combattant d’’élite aux méthodes expéditives dans Commando (Mark L.Lester -1985-) et celui d’un ex-agent du FBI limogé pour brutalité dans Le Contrat (John Irvin -1986-).

Si ces deux hommes s’’engouffreront seuls dans cette brèche de l’’ultra-violence, c’’est sans doute parce que leur physique s’’y prêtait le mieux. Ancien mister Univers, l’’Autrichien Schwarzenegger s’’était fait connaître dans un rôle jugé « bêta » (ou « prototype » si vous préférez) des futurs « action heros » qui feront recette, celui de Conan le Barbare. Quant à Stallone, il avait lui aussi recours à des artifices pour se doter d’’un corps bodybuildé idéal pour faire la nique aux êtres infâmes de ce monde. A noter que si Schwarzenegger se révéla dans de l’’obscurantiste SF (Terminator), son rival Sly débutait plutôt sous les auspices de l’ « american dream » (Rocky). Si Schwarzy s’’adoucit un peu avec Predator (John McTiernan -1987-), où il joue le rôle d’’un capitaine de mercenaires traqués par un prédateur extraterrestre surpuissant, puis Running Man (Paul Michael Glaser -1988-) où il est victime d’’un jeu télévisé malsain, et Double détente (Walter Hill -1988-), Stallone suit parallèlement le même chemin. Bizarrement, il s’’adoucit avec Bras de fer (Menahem Golan -1987-), Tango & Cash (Andreï Konchalovsky et Albert Magnoli -1989-) et Haute Sécurité (John Flynn -1989-)….non sans retrouver entre temps sa franchise Rambo (Rambo III / Peter Mac Donald / 1988-). La parenthèse du film d’’action ultra-violent semblait terminé…e…

1988-1990 : l’’émergence de deux experts en arts martiaux : Seagal et Van Damme

Les médias et le milieu mettent dos à dos Sly et Schwarzy, tandis qu’’ils relaient de plus en plus les facéties cinématographiques d’’un vice-champion du monde de karaté : Jean-Claude Van Damme (JCVD). Remarqué dans BloodSport, en 1988, Van Damme va enchaîner en très peu de temps Kickboxer (1989), Full contact (1990), Cyborg (1990), Double impact (1990), avant de connaître le succès au box-office grâce à sa confrontation contre Dolph Lundgreen dans Universal Soldier (Roland Emmerich).

Erigé en star mondiale du film d’’action, il rejoint le cercle fermé des Stallone, Schwarzenneger et Seagal. Car Steven Seagal avait lui aussi enchaîné des films « coups de poing » dans lesquels il emploie des méthodes de self-defense expéditives et remarquées ! Le public de Stallone et Schwarzy se détourna alors sans difficultés vers les péripéties de ces deux autres « action heros » en devenir. Si Steven Seagal est un expert en Aïkido, Taï Chi, Kung Fu et Karaté et un ancien garde du corps de personnalités, il a su le faire savoir à l’’écran. Son style est très particulier, et lui permit à travers Nico (Andrew Davis -1988-) ; Echec et mort (Bruce Malmuth-1990-) ; Désigné pour mourir (Dwight H.Little-1990-) ; Justice sauvage (John Flynn -1991-) ou encore Piège en haute mer (Andrew Davis-1992-) de détourner du tandem Sly/Schwarzy un public plus attaché aux règlements de compte au poing ou à l’’arme blanche, …là où les deux ténors Sly et Schwarzy avaient recours à l’’arme lourde.. Ces adeptes de méthodes expéditives pouvaient alors découvrir un Seagal révolutionnaire au plan de la chorégraphie, ce dont lui seul a le secret puisqu’’il a débuté au cinéma comme chorégraphe de castagnes (mot espagnol voulant dire : « baston » ou « bastonnades »). Avec Seagal, l’’adversaire du moment ne dure qu’’une poignée de secondes tout au plus, s’’en sortant très souvent avec le genou plié dans le sens inverse de la normalité, avec un dos cassé en deux afin que la moelle épinière soit sectionnée, avec le nez enfoncé dans la boîte crânienne si ce n’’est un tibia brisé ou encore un bras sectionné à l’’articulation « bras –- avant-bras » 🙂

1991-1993 : l’’arrivée du « blockbuster » d’’action

Si le duel entre Sly et Schwarzy continuait au début des années 90, ces deux acteurs ne sortaient pas indemnes des facéties chorégraphiées de leurs deux concurrents directs Seagal et JCVD. C’’est alors que le film à gros budget vint s’’atteler au film d’action, lui conférant un alliage judicieux d’’action, de SF, de cascades « m’’as-tu vu ». Et les premiers à en profiter sont justement Sly et Schwarzy. Seagal et JCVD sont alors pris de vitesse par la dimension apocalyptique et la surenchère d’’effets spéciaux du Terminator 2 de Schwarzy (1991), puis du thriller musclé de hautes altitudes Cliffhanger, de Stallone (Renny Harlin -1993-). Ces deux stars laissent définitivement sur place les Chasse à l’’homme (1993), Timecop (1994) et Mort subite (1995) de JCVD, et les Terrain miné (1994) et Piège à grande vitesse (1995) de Seagal. Sly et Schwarzy sont décidément davantage banquables ! Si le duel entre ces deux acteurs survit au duo Seagal/JCVD, il est percuté de plein fouet au milieu des années 90 par une nouvelle forme de concurrence, ravageuse..celle-là !

1993-1998 : Joël Silver détruit Sly, Schwarzy, JCVD et Seagal à coups de rénovations profondes !

Tandis que Schwarzenegger se casse toutes ses dents sur L’’Effaceur (Charles Russell -1996-) et que Stallone voit son Daylight ne rapporter que la moitié de ses 80 millions $ de budget (1996), les sagas « Lethal Weapon » et « Die Hard » continuent leur bonhomme de chemin. Inventées toutes deux par Joël Silver à la fin des années 80, elles rénovent le film d’’action de fond en comble, passant la serpillière sur l’’archétype usé de l’ ‘ « action heros » imbattable. Joël Silver invente puis produit L’’Arme fatale en 1987, puis, le succès étant au rendez-vous, il lui donne une suite (1989), puis un troisième opus (1993) puis un quatrième (1998). La paire de flics Mel Gibson/Danny Glover instaure de nouvelles règles. L’’ennemi est tellement viscéral et puissant qu’’être deux contre lui ne suffit pas. On a alors l’’émergence d’’un « action heros » plus crédible, parce que plus humain, plus friable et plus faillible. La seule radioscopie de cette saga « lethal weapon » peut suffire à étudier les innovations et rénovations que son auteur, Joël Silver, a insufflées au cinéma d’action. L’’humour débarque, dépoussiérant les reliques créées pour Stallone ou Schwarzenneger. Les ennemis sont sommes toutes banals, souvent argentés, mais toujours peu scrupuleux et intouchables. Les cascades sont réussies sans être trop extravagantes (crédibilité) et enfin, le polar à suspense habille le film d’’action. Les scènes d’’action s’’imbriquent alors dans une intrigue crédible et intéressante, le tout devenant très agréable à regarder. Avec cette saga et celle des « Die Hard », Silver est devenu dans les années 90 l’’un des producteurs de film les plus puissants d’’hollywood. En termes de films d’’action il oeuvrait alors sur deux tableaux juteux : le polar orienté action (« lethal weapon ») et le film catastrophe (« Die Hard »). Tout en sachant que le péril enduré par les « action heros » de ces deux sagas sont sans communes mesures avec les polars classiques (« lethal weapon ») ni avec les thrillers habituels (« Die Hard »). Bruce Willis, alias John McClane, dans Piège de cristal. Détails de la saga « Die Hard » : Piège de cristal (John McTiernan-1988-) / 58 minutes pour vivre (Renny Harlin-1990-) / Une journée en enfer (John McTiernan-1995- ATTENTION : ce film n’’est pas produit par Silver mais par McTiernan ! )

Joël Silver et l’’apocalypse du film d’’action 100 % américain

De surenchères en surenchères, le serpent finit par se mordre la queue. Si Joël Silver a commencé sa carrière prometteuse de producteur avec Commando (1986) pour rencontrer un dernier grand succès en 1999 avec Matrix, il a concouru à tuer le cinéma d’’action. Avant lui le « action heros » était monolithique et manichéen, après lui le « action heros » devient plus humain, plus crédible, ce qui n’’est pas sans poser des problèmes d’’inspiration scénaristique. Avant de continuer il serait opportun de rappeler que Joël Silver a dopé la carrière de Schwarzenegger, dopé celle de Mel Gibson et Danny Glover, lancé celle de Bruce Willis, tenté de relancer la carrière de Stallone. Danny Glover alias Murtof, et Mel Gibson, alias Martin Riggs, dans L’Arme Fatale (1987)

Ceci étant dit…, il convient d’’affirmer que Joël Silver est durant deux décennies le poumon du film américain d’’action. Et que s’’il est le révélateur d’’une génération de « action heros » et dépositaire d’’innovations et rénovations majeures dans ce genre cinématographique…..il ne peut légitimement qu’’être le seul à pouvoir signer l’’arrêt de mort de ce genre. Peut être à court d’’idées, d’’acteurs crédibles ou souffrant de mauvais choix tactiques, Silver se réoriente à la fin des années 90 dans le thriller de hautes sphères (Operation Espadon -2001-), dans la SF d’’anticipation (Matrix), dans l’’épouvante (La maison de l’’horreur-2000-). Il ferme en effet un temps la parenthèse du cinéma d’’action pure après ses retentissants échecs de Assassins (Richard Donner -1995-), Ultime décision (Stuart Baird -1996-). Les années 2000 passées il tente un dernier coup d’’action, avec Hors-limite (2001/avec Seagal) et associe sa franchise « predator » avec celle de « alien » pour tenter un dernier coup de dés dans le space-épouvante : Alien vs Predator (2004). Mais il continue sa diversification, en produisant notamment le film d’’anticipation V pour Vendetta (2006). Il était déjà en perte de vitesse à partir du milieu des années 90 quand le savoir-faire asiatique, en matière de film d’’action, vint lui mettre des bâtons dans les roues……

1995-2000 : le savoir-faire asiatique vole au secours du film d’’action US

Si Van Damme a subi de plein fouet la double concurrence « Schwarzy/Sly » et « révolution Joël Silver », il peut tout de même s’’enorgueillir d’’avoir exporté le savoir-faire asiatique aux Etats-Unis et en Europe. Il offre à John Woo son premier film américain, en 1993, et ce succès ouvre les portes du cinéma d’action US à Woo (Chasse à l’’homme).

 John Woo

Woo réunit John Travolta et Christian Slater dans Broken Arrow, en 1995, mélange de film catastrophe et d’’action pure, puis dirige Nicolas Cage et Travolta dans Volte/face (1997). Ce dernier film le place en haut de l’’affiche hollywoodienne. Si le pari de la violence des coups et de la puissance de l’’intrigue donne un gros coup de vieux aux films d’’action américains, John Woo restera à mi-chemin selon les puristes entre ses prestations ultra-violentes asiatiques de jadis, et un fond d’’intrigue trop éloigné de ses envies profondes. Le vrai John Woo c’’était quand même le phénoménal The Killer (1989/ avec Chow Yun-Fat), l’’ultra-violent Syndicat du crime (1986) ou encore Une balle dans la tête (1990). Comme si John Woo avait déposé ses armes fatales à la frontière états-unienne. Il peut quand même se vanter d’’avoir réussi une mini-révolution sur la licence Mission Impossible, même si John Woo ne fit pas l’’unanimité aux Etats-Unis. Certains lui reprochant de s’’être trop éloigné de l’œ’oeuvre originale (la série MI) en orientant trop « action » M-I 2.

scènes tirées de The Killer, le joyau de John Woo, et génie du cinéma d’action mondial (Chow Yun Fat à gauche)  !

D’’autres stars du film d’’action asiatique comme Tsui Hark ou Ringo Lam tenteront de suivre le chemin tracé par Woo, mais Tsui Hark ne rééditera jamais sa grande performance asiatique de Il était une fois en Chine, oeuvrant plutôt dans un très modeste Double Team (1998). Ringo Lam n’’empêchera pas la chute ascensionnelle de Van Damme, malgré Risque maximum (1996) et Replicant (2001). Dans l’’ensemble ces trois réalisateurs, demi-dieux en Asie, semblent avoir souffert de producteurs américains trop autoritaires et pas assez respectueux de leur savoir-faire. Mais ces trois hommes gardèrent jusqu’’aux années 2000 le cinéma d’’action américain sous perfusion.

1995-1998 : l’’apogée « hard » et « fatale » du cinéma d’’action 100 % US

Si Stallone et Schwarzenegger ont fatigué leur public, ces échecs ne doivent pas leur être imputés intégralement. S’’ils sombrent au milieu des années 90 c’’est simplement du à une concurrence farouche identifiée sous l’’appellation de « films catastrophe » (Independance Day, Armaggedon), quand ce n’’est pas des films d’’action d’’ascendances asiatiques, ou des films « totaux » d’’inspiration « joelsilverienne » aux judicieux alliages de polar, thriller, aventure ou autres. JCVD et Seagal tombent en même temps qu’’eux, envoyant le signal très objectif que le film d’’action pure est décédé. Si Silver rend les armes à son tour au sortir des années 90, il reste capable de relancer ses deux armes fatales et ultimes (ses deux sagas). « Die Hard » et « Lethal weapon » deviennent le dernier bastion américain contre le film asiatique américanisé.

Resteront pour longtemps au cimetière du film d’action les A l’aube du 6ème jour (2000), Dommage collatéral (2001) de Schwarzy, les Légionnaire, Double team, Piège à Hong-Kong (1998) et Replicant (2001) de JCVD, les Terrain miné (1994), Ultime décision (1996), Hors-limite (2001) et Mission Alcatraz (2006) de Seagal. La mort est même clinique puisque si Schwarzy s’’est reconverti en politique, Seagal et JCVD ne sortent plus leurs films qu’’en dvd ou dans les salles obscures spécialisées « action ». Quant à Stallone……pourquoi pas sa démarche de faire survivre sa sage Rocky Balboa, même si j’’ai adoré sa prestation originale dans Cop Land (au passage son plus bas cachet d’’acteur…, pour pourtant son meilleur rôle).

Pour tous, le problème s’’est vite posé quant à réussir sa reconversion cinématographique. Car dans l’’ensemble tous leurs rôles et personnages de film ont vieilli. Ne reste alors dans le cinéma d’’action non plus des acteurs… mais des héros, comme Rocky Balboa, John Rambo, Terminator, John McClane ou Martin Riggs…

PS : vous remarquerez que je n’ai pas parlé de Jack Ryan ni de Michael Bay. Alors un petit mot de complément : le héros Jack Ryan, plusieurs fois campé par Harrison Ford dans des films comme Jeux de guerre ou Danger immédiat, est selon moi davantage un héros de films d’action-suspense, que d’action pure. Même s’il y a tout de même de belles séquences d’action. Quant à Michael Bay, il s’est engouffré dans la brèche ouverte par la saga lethal weapon, avec Bad Boys, puis s’est réorienté vers le film catastrophe au tournant des années 99-2000, avec Armaggedon ou encore Pearl Harbour. Quant à John Carpenter et ses New York 1997 et Los Angeles 2013…j’en fais plus des films noirs d’anticipation que des films d’action pure. 

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