2nde GUERRE MONDIALE. Mais où est le mythique trésor de guerre nazi ? Les partis politiques allemands en savent quelque chose…

De nombreux pays neutres, pendant la Seconde Guerre Mondiale, auront échangé leurs matières premières contre l’or nazi. Cet or nazi est fruit, dès 1938, du pillage de la Banque Centrale en Autriche, puis 2 millions de dollars en or dérobés en Tchécoslovaquie, puis 200 millions en France, 30 millions en Hongrie, soit en tout, l’équivalent de 30 milliards d’euros ! Ce n’était pas tout : les nazis vident les musées et collections privées, les biens des Juifs sont spoliés, puis à même les camps nazis des lingots d’or sont coulés à partir des dents et bijoux en or récupérés sur les déportés. C’est ce fameux « or des dentistes » nazi pour lequel bien des pays neutres continueront à marchander leurs propres matières premières (le fer de Suède, le tungstène du Portugal, le chrome de Turquie, .).

Alors il faut considérer que l’Allemagne nazie a perdu bien de son trésor de guerre, en devenant très exsangue dans son effort de guerre/résistance face à la surenchère des Alliés, lorsque ces derniers décident après les Débarquements de Normandie et de Provence de tout faire pour acculer les troupes nazies jusque Berlin. Mais il demeure la piste d’un trésor, d’un or nazi, caché….Où ?

Mystérieusement disparu à la fin de la guerre, ce trésor nazi voit de nombreux chercheurs d’or partir sur la piste du lac Toplitz. Déceptions en masse. Après le bombardement de la Reichsbank de Berlin, les caves et coffres sont vidés sous la supervision de Walter Funk, ministre de l’Economie allemand. L’or, les devises et autres réserves sont envoyés vers le Sud, pour une destination inconnue…

Une partie du butin nazi est découverte par les Alliés mais le plus gros demeure dans l’inconnu. Tunnels, mines et lacs alpins sont fouillés. Les villas des dirigeants nazis sont fouillées : chez Kaltenbrunner 76 kilos d’or enterrés dans le jardin sont retrouvés. Seulement… On y fouille plus minutieusement encore, et là, on retrouve enfin, 2 tonnes d’or réparties en 50 caisses. La face émergée en soit, d’un vaste iceberg….

Prendre dans ce trésor pour financer la clandestinité des dignitaires nazies

En août 1944, il est évident pour de nombreux dignitaires nazis que l’Allemagne ne peut plus gagner la guerre. Un complot visant à tuer Hitler, un mois plus tôt, avait échoué. Hitler allait alors resserrer sa garde rapprochée, nettoyer son entourage, et mener la guerre jusqu’à son terme. C’est alors que bien des dignitaires nazis ont paniqué : il faut penser à l’après-guerre ! Il s’agit alors de préparer des filières d’évasion, des réseaux de protection pour les chefs SS. Le parti nazi devra entrer en clandestinité, et cela demandera des appuis dont de l’argent.

Rudolf Ruscheweyh : cet homme d’affaires criminel de guerre nazi en pont entre la défaite nazie et le futur financement de la RFA et des partis politiques allemands !

Des comptes secrets sont ouverts à l’étranger. Des sociétés-écrans sont créées. Des sommes importantes sont investies aux USA, Suisse, Portugal… 200 sociétés sont créées en Suisse, une centaine en Espagne, des dizaines en Argentine. Depuis le Liechtenstein, l’homme d’affaires allemand travaillant pour l’Abwehr, Rudolf Ruscheweyh, organise alors depuis sa luxueuse villa de Schaan, les transferts de fonds et la gestion des différentes transactions financières.

Cet homme d’affaires deviendra après les années 1950 marchand d’armes pour le compte entre autres des Etats-Unis. Les Etats-Unis lui retire alors son statut de criminel de guerre, et s’en serve pour le réarmement de l’Allemagne.

Malgré les conventions définies après la Seconde Guerre Mondiale, et devant le danger que représente l’Armée soviétique, la capitale de la RFA, Bonn, est discrètement autorisée à organiser une force de défense fédérale : la Bundeswehr. De juteux contrats sont passés avec la RFA !

L’argent nazi, blanchi, et fructifié, est réinjecté dans l’économie allemande : les fonds financiers, aux mains des banquiers, seront employés au financement des partis politiques…

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